Losing Touch
Losing Touch propose une fusion d’acoustique et d’électronique. Les sons électroniques sont obtenus à partir d’une analyse et d’une resynthèse de samples préenregistrés de vibraphone. Chaque frappe d’une lame métallique du vibraphone se décompose en deux activités distinctes : l’attaque abrupte, complexe et extrêmement brève, suivie d’une résonance harmonique simple, pure et de longueur variable. À l’aide du programme informatique Additive, développé à l’IRCAM, le compositeur a séparé ces deux aspects du son instrumental puis utilisé les résultats pour créer un orchestre virtuel d’instruments échantillonnés, basés sur le vibraphone. Puis la partie électronique a été créée en lien étroit avec la partie acoustique grâce à des techniques de composition assistée par ordinateur et au programme Patchwork (devenu Open Music) de l’IRCAM. Les deux parties sont parfois inséparables mais au fur et à mesure du déroulement de l’œuvre, la complexité de la relation entre un son électronique issu de la technologie et un son acoustique produit par un musicien en chair et en os est de plus en plus marquée. Ces deux aspects du son du vibraphone se séparent et « perdent le contact », tout comme l’interprète et le support électronique « perdent le contact ». En fin de compte, tous les éléments de la composition finissent par occuper un espace approprié au fossé qui sépare l’homme de la machine.
Losing Touch propose une fusion d’acoustique et d’électronique. Les sons électroniques sont obtenus à partir d’une analyse et d’une resynthèse de samples préenregistrés de vibraphone. Chaque frappe d’une lame métallique du vibraphone se décompose en deux activités distinctes : l’attaque abrupte, complexe et extrêmement brève, suivie d’une résonance harmonique simple, pure et de longueur variable. À l’aide du programme informatique Additive, développé à l’IRCAM, le compositeur a séparé ces deux aspects du son instrumental puis utilisé les résultats pour créer un orchestre virtuel d’instruments échantillonnés, basés sur le vibraphone. Puis la partie électronique a été créée en lien étroit avec la partie acoustique grâce à des techniques de composition assistée par ordinateur et au programme Patchwork (devenu Open Music) de l’IRCAM. Les deux parties sont parfois inséparables mais au fur et à mesure du déroulement de l’œuvre, la complexité de la relation entre un son électronique issu de la technologie et un son acoustique produit par un musicien en chair et en os est de plus en plus marquée. Ces deux aspects du son du vibraphone se séparent et « perdent le contact », tout comme l’interprète et le support électronique « perdent le contact ». En fin de compte, tous les éléments de la composition finissent par occuper un espace approprié au fossé qui sépare l’homme de la machine.